Zévaco s’installe à Paris à sa sortie de l’armée, en 1888. Il devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Egalité que dirige le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques: il fait à cette époque connaissance avec Louise Michel et croise également Aristide Bruant et Séverine.… (more)
Zévaco s’installe à Paris à sa sortie de l’armée, en 1888. Il devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Egalité que dirige le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques: il fait à cette époque connaissance avec Louise Michel et croise également Aristide Bruant et Séverine. Il fera plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie pour des articles libertaires, en pleine période d’attentats anarchistes.
Il est condamné le 6 octobre 1892 par la cour d'assise de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris :
« Les bourgeois nous tuent par la faim ; volons, tuons, dynamitons, tous les moyens sont bons pour nous débarrasser de cette pourriture »
Il abandonne le journalisme politique en 1900, après avoir tenté de défendre Alfred Dreyfus. En même temps, son retour vers le roman feuilleton avec Borgia! en 1900, publié dans le journal de Jean Jaurès La Petite République socialiste est couronné de succès. Zévaco écrit plus de 1 400 feuilletons (dont, à partir de 1903, les 262 de La Fausta, qui met en scène le chevalier de Pardaillan) pour le journal de Jaurès, jusqu’à décembre 1905, époque à laquelle il passe au Matin, dont il devient le feuilletonniste attitré avec Gaston Leroux. Entre 1906 et 1918, Le Matin publie en feuilletons neuf romans de Zévaco. Avant et après sa mort paraissent dix volumes des aventures de Pardaillan père et fils. La guerre se rapprochant de Pierrefonds, la famille Zévaco s’installe un peu plus à l’abri à Eaubonne (Val d’Oise) en 1917. Il meurt en août 1918, sans doute d’un cancer.
Source: Wikipedia
(less)