pUn brave vieux venu de province pour l’Exposition et à qui des amis demandaient : « Voyons ! quelle chose vous étonne ? » répondit sans hésitation : « C’est qu’à Paris il y a plus d’arbres qu’à la campagne ! » On pourrait presque soutenir qu’il y a aussi plus de paysans./ppLes trois quarts au moins de ceux que nous appelons Parisiens sont des paysans mal déracinés. Ils gardent après eux, comme une plante à son chevelu, un peu de la terre… (more)
pUn brave vieux venu de province pour l’Exposition et à qui des amis demandaient : « Voyons ! quelle chose vous étonne ? » répondit sans hésitation : « C’est qu’à Paris il y a plus d’arbres qu’à la campagne ! » On pourrait presque soutenir qu’il y a aussi plus de paysans./ppLes trois quarts au moins de ceux que nous appelons Parisiens sont des paysans mal déracinés. Ils gardent après eux, comme une plante à son chevelu, un peu de la terre maternelle./ppFruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, emCollection XIX/em a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXsupe/sup siècle./p
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