pAvril 1900./p pLa bise piquait dur, l’autre matin, quand, sur le coup de neuf heures, j’ai gravi la rampe du Trocadéro. Cette partie de l’Exposition est réservée aux pavillons coloniaux. Elle sera particulièrement vivante et pittoresque. On y verra des indigènes de toutes les parties du monde, des êtres sauvages ou récemment arrachés à la barbarie, d’anciens guerriers du roi Behanzin et de la reine Ranavalo, des sujets de S.M. Chulalongkorn, des… (more)
pAvril 1900./p pLa bise piquait dur, l’autre matin, quand, sur le coup de neuf heures, j’ai gravi la rampe du Trocadéro. Cette partie de l’Exposition est réservée aux pavillons coloniaux. Elle sera particulièrement vivante et pittoresque. On y verra des indigènes de toutes les parties du monde, des êtres sauvages ou récemment arrachés à la barbarie, d’anciens guerriers du roi Behanzin et de la reine Ranavalo, des sujets de S.M. Chulalongkorn, des Japonais et des Chinois qui, oubliant pendant six mois leurs querelles, voisineront fraternellement./p pFruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, emCollection XIX/em a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXsupe/sup siècle./p
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