pSi je n’avais pour but que de célébrer, après tant d’autres, le côté plastique de l’Italie, j’hésiterais, je l’avoue, malgré mes sympathies pour elle, à livrer au public ces quelques notes. A mon sens, les choses vraiment belles ont pour plus grands ennemis leurs panégyristes, qui, à leur insu, substituent la banalité et le lieu commun au respect qu’elles doivent inspirer. Pour cette raison, sans doute, les Grecs ne permettaient qu’aux Praxitèles… (more)
pSi je n’avais pour but que de célébrer, après tant d’autres, le côté plastique de l’Italie, j’hésiterais, je l’avoue, malgré mes sympathies pour elle, à livrer au public ces quelques notes. A mon sens, les choses vraiment belles ont pour plus grands ennemis leurs panégyristes, qui, à leur insu, substituent la banalité et le lieu commun au respect qu’elles doivent inspirer. Pour cette raison, sans doute, les Grecs ne permettaient qu’aux Praxitèles et aux Phidias de sculpter les statues des dieux ; pour la même raison, je ne voudrais qu’un Musset, un Byron ou un Lamartine pour décrire ces deux choses éternellement charmantes : la nature et l’art italiens./ppFruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, emCollection XIX/em a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXsupe/sup siècle./p
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